septembre 19, 2024

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Production locale en RDC   : le ministre Jean-Pierre Tshimanga appelle la société Cap Congo à couvrir toute la RDC avec ses activités piscoles

Le 16 Septembre ,le  patron de la Pêche et élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana, a au cours d’une visite ,  encouragé la société piscicole Cap Congo située à Kinshasa à couvrir toute la RDC en poissons chats et Tilapias.

Selon le ministre de la pêche et élevage congolais,  la société Cap Congo mérite une attention soutenue du gouvernement étant donné qu’elle assure la production et la vente de deux variantes de poissons, à savoir les poissons chats et les tilapias, ce qui met la population congolaise à l’abri des produits surgelés, auteurs de plusieurs maux dont elle souffre actuellement.

 «Après Ngolo Moseka, pour répondre à la vision du chef de l’État qui a fait de la pêche et élevage un secteur productif au cœur du développement de notre pays, nous nous retrouvons aujourd’hui chez Cap Congo qui fait l’élevage des poissons. ici la différence est qu’ils ont deux variantes de production : le Ngolo ou poisson chat et le tilapia. Une bonne pisciculture que nous devons encourager pour éviter d’importer les produits congelés et donner à la population une nourriture fraîche et bio» note le ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana. 

Après la ronde dans les pièces de cette entreprise piscicole constituées de bacs hors-sol, Jean-Pierre Tshimanga n’a pas caché sa satisfaction au nom du gouvernement congolais. 

«Nous sommes venus pour encourager ces initiatives et montrer à ces hommes d’affaires que le gouvernement congolais est  derrière eux et qu’ils doivent multiplier davantage ces activités. D’ailleurs ils disent qu’ils mènent ces mêmes activités à Mbakana, dans la périphérie de Kinshasa.Donc,si nous avons des productions comme celles-ci en abondance dans notre pays, nous allons mettre fin à la faim. La sécurité alimentaire va être assurée, comme la première ministre le veut dans la vision du chef de l’Etat. Nous n’allons pas nous arrêter ici, prochainement nous irons à Mbankana pour les encourager à aller de l’avant. Il est démontré par un rapport des partenaires de FAO et de PAM que sur 4 poissons que nous mangeons, 3 proviennent de la pisciculture. Nous devons comprendre qu’avec la surpêche, nos eaux sont en train de se vider et cette expérience est très importante, nous devons la pratiquer dans toutes nos 26 provinces. Ça doit nous aider à demander à la population congolaise de suivre cet exemple, ces productions doivent être entre les mains des congolais et non un monopole des expatriés», a-t-il insisté. 

Notons que Cap Congo exerce ses activités en RDC depuis bientôt 6 ans.

Olivier MUYA